Actualité
Selon la National Cyber Security Alliance, une petite entreprise sur cinq est victime de la cybercriminalité chaque année. Parmi les entreprises touchées, environ 60 % font faillite dans les six mois qui suivent l’attaque.
Ces chiffres mettent à mal l’idée selon laquelle les cybercriminels concentrent leurs efforts sur les grandes entreprises. En réalité, la seule chose qui dicte la conduite des hackers est la vulnérabilité. La période de crise liée au Coronavirus a révélé l’importance des aspects humain dans la propagation des attaques informatiques.
Avec la généralisation du télétravail, l’abandon de l’infrastructure informatique centralisée en un seul lieu a poussé certains collaborateurs à utiliser de vieux PC personnels, à se fier à des logiciels vulnérables et, en général, à ne pas suivre les pratiques en matière de sécurité, notamment en ce qui concerne leur utilisation du courrier électronique et des médias sociaux.
Selon la start-up britannique Tessian, 52% des collaborateurs pensent pouvoir se permettre des comportements plus risqués lorsqu’ils travaillent à domicile, par exemple en partageant des fichiers confidentiels par email.